samedi 28 juin 2008

ah quand même...


je lis dans "Les espagnols " d'Alexandre Fernandez :

en 1974, 1% de la population (espagnole) possédait 22 % de la richesse (nationale)".


c'est une des composantes du franquisme sociologique qu'Alexandre explique et détaille fort bien. une aspiration à davantage de démocratie mais sans que le désordre en fût le prix à payer.


bien.


je lis dans un rapport de l'institut mondial de recherche sur l'économie du développement de l'université de l'ONU :


2 % d'adultes les plus riches du monde détiennent plus de la moitié de la richesse globale des ménages.


je sais.


comparaison n'est pas raison.


mais quand même.


ou ça n'a pas beaucoup bougé sauf que ça s'est agrandi ( l'espace du contentieux et la fracture elle-même)


ou Franco n'est pas mort en fait.



nb : "Les espagnols / De la guerre civile à l'Europe" d' Alexandre Fernandez chez Armand Colin.
passionnant.