lundi 3 novembre 2008

je reprendrais bien un peu de ton cake au lordon, il est fameux


la crise. ouais, bof, ouaf.

pourquoi s'attarder sur cet écran de fumée ?

je dis "ça" en me référant à la plupart des propos entendus ou lus ci et là et qui fatiguent, parce que ceux qui n'y comprenaient rien il y a 6 mois, un an , dix ans,de tout temps quoi, à toute cette nébuleuse (les économistes patentés des journaux, les experts ripolinés de la télé, les charlatans et les laquais de tous poils) mais nous expliquaient que le "ça" du marché irrémédiable et puissant était positif, rebondissant, lumineux, bénéfique, régulé, innovant, croissant... viennent pérorer qu'ils s'étaient trompés mais pas pour les raisons qu'on croit et que d'ailleurs il pensent qu'il faut...(conyaka disait ma grand-mère).

puerta, ya.

je dis "ça" surtout parce que les préfectures intensifient la mise en place d'actions de "cueillette" des enfants de sans -papiers et, par là-même, de leurs parents, en passant par le biais de l'école ou des centres de loisirs, ajoutant au cynisme, l'hypocrisie et la banalisation.
pitoyable manière d'utiliser les institutions qui n'ont aucunement pour mission de favoriser le travail de répression de l'état voulant appliquer ses lois (même si je combats la loi qui transforme en délit le fait de n'avoir pas de papiers d'identité, c'est la loi)mais ont le devoir de donner aux enfants un accés à des droits universels et pour lequel la france s'est engagée en signant des accords internationaux (elle se torche avec ça c'est sûr, donc, mais avec la présomption d'innocence et les directives européennes qui l'accompagnent aussi ).

le seul "côté" qui intéresse donc les pouvoirs publics c'est que l'école et les CLSH regroupent des enfants à un endroit connu de tous et à des instants t décents et encadrés. c'est plus facile, merci bien.

que peut faire alors un chef d'établissement, une communauté éducative, face à ces demandes d'indication de savoir où se trouvent l'enfant x ou y afin de procéder à des contrôles voire à des arrestations de leurs parents ?
la réponse est là :

http://www.educationsansfrontieres.org/?article747

mais la crise, alors ?

niurf, broinf, me cago en la p... leche.

mais je peux vous conseiller d'écouter ce podcast d'une émission de france culture dont l'invité principal était ce matin frédéric lordon ( auteur d'un bon article dans le monde diplomatque sur la façon dont les médias se laissent contrôler par une petite troupe d'experts issus tous, absolument tous, du même moule...à gauffres ).

le feu aux fesses qui flamboie aujourd'hui fait que certains ont les doigts qui roussissent ( sous prétexte que chacun est libre de mettre ses doigts où il veut )alors ils les emploient maintenant à porter les sauts percés qui vont peut-être leur permettre de trouver de l'eau dans d'autres puits que ceux de la doxa libérale ( qui ne sait plus ce que veut dire ce mot, qui a tout oublié des préceptes et des exemples de penseurs tel que thomas paine . l'important c'est d'avoir une "marque". peu importe l'histoire et les obligations morales qu'elle implique. fatras d'inconséquence ).

donc, le lordon. un vrai cake je vous dis . on l'écoute là :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/economie/index.php?emission_id=28